| Pourquoi le shiatsu ? |
Effets et bénéfices |
Déroulement d'une séance |
Parcours du praticien |
Témoignages |
Quand on ne se sent pas bien et qu'on cherche une solution à ses problèmes, on tâtonne. On essaie diverses techniques, pas forcément conventionnelles. Ce qui m'a intéressé dans le shiatsu, c'est que le travail du praticien est basé sur l'émotionnel.
Les médicaments traditionnels, ou d'autres techniques comme l'ostéopathie, agissent directement sur le mal, c'est-à-dire les alertes du corps. Tandis que le praticien de shiatsu vient compléter ce travail par la recherche en amont de la cause des désordres du corps: des déséquilibres énergétiques qui peuvent provoquer une maladie. C'est-à-dire essentiellement des émotions stockées qui se transforment en énergie perverses. J'ai commencé par 4 séances de shiatsu en un mois.
Auparavant, je prenais toutes sortes de médicaments dès que j'avais mal à la tête ou à l'estomac, que j'étais angoissée, que je manquais de sommeil. Ce qui m'arrivait souvent, car j'étais stressée par mon travail.
Le shiatsu m'a d'abord aidé à prendre conscience de mon corps, à être plus à son écoute. Ce qui m'a permis de changer mes comportements. Aujourd'hui, je fais davantage le tri dans les événements d'une journée, notamment les petits coups tordus du quotidien. Et je ne prends presque plus de médicaments. Si à chaque séance de shiatsu on ressent la libération d'un poids et un véritable bien-être, c'est sur le long terme qu'on retrouve l'équilibre. Dans l'idéal, à travers une séance de shiatsu par mois.
Avec mon travail, mon dos se fatigue assez facilement, pour des raisons autant physiques que psychologiques. A la position debout et aux changements de postures s'ajoutent le stress de réussir une séance de photos et l'incertitude de constamment trouver des contrats. Depuis 35 ans, je ne cesse de passer brutalement d'un état calme à un temps de travail intensif.
Or, j'ai absolument besoin d'éprouver un confort physique, de sentir la fluidité dans mon corps pour garantir une qualité professionnelle à mes clichés. Si j'ai mal au dos, je ne suis plus à l'écoute des autres, ce qui me handicape dans un métier avant tout fondé sur la relation avec les autres.
J'avais une approche du shiatsu à travers un art martial que je pratique, le shintaïdo. Le shiatsu me semblait avoir une action en profondeur sur les muscles. Je prends une séance à chaque fois que j'éprouve une gêne que je ne parviens pas à calmer efficacement par mes propres moyens.
Dès la fin de la séance, je ressens presque toujours une forte modification immédiate de mes tensions musculaires et une atténuation - voire une disparition - des douleurs, même si ce n'est pas systématique. Dans tous les cas, au plus tard le lendemain, je retrouve mon aisance gestuelle naturelle. L'effet du shiatsu n'est pas seulement mécanique, puisque ces séances me procurent une sensation de grande détente intérieure. Ce qui est nécessaire dans nos vies parisiennes trépidantes.
On sent aussi qu' Idriss Kherrouf n'applique pas une recette indépendamment du sujet. Qu'il est à l'écoute de votre corps, qu'il essaie d'entrer en communication avec lui et de résoudre ses difficultés.